syndrome d’Irukandji
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CG : nm

S : HAL – https://hal.univ-antilles.fr/dumas-01558309v1 (consulté le 3.07.2019) ; CORDIS – https://cordis.europa.eu/news/rcn/36574/fr (consulté le 3.07.2019).

N : 1. Irukandji : nom d’une population aborigène vivant au Queensland (Australie).
2. Syndrome d’envenimation grave entraîné, en zone tropicale, par les piqûres de certaines méduses.
3. Bien que la grande majorité des envenimations par piqûres de méduses demeurent bénins et guérissent rapidement, certains cas revêtent une gravité particulière conduisant à une hospitalisation en urgence. Environ vingt minutes et une heure après le contact avec la méduse, les patients présentent des douleurs parfois très intenses (céphalées, myalgies, douleurs lombaires et abdominales), des contractures musculaires, des paresthésies, des nausées et vomissements, une dyspnée, une anxiété, une agitation, une hypertension parfois sévère, une tachycardie. Des complications éventuellement mortelles peuvent survenir : œdème de Quincke, œdème aigu pulmonaire, défaillance cardiaque.
4. Ces signes cliniques persistent habituellement un ou deux jours mais la guérison complète peut demander plus de deux semaines. Le mécanisme d’action du venin n’est pas bien connu. En l’absence de thérapeutique spécifique, le traitement repose surtout sur l’administration d’antalgiques puissants et, si nécessaire, sur la prise en charge d’une décompensation cardiaque et de réactions allergiques graves.
Initialement décrit en Australie, le syndrome d’Irukandji est également observé dans les Caraïbes, en Floride, à Hawaï, en Asie du Sud-Est, en Nouvelle Guinée. Il est dû à plusieurs espèces cuboméduses, notamment des espèces des genres Carukia et Alatina. La fréquence constatée de survenue du syndrome d’Irukandji semble liée aux phases de la lune (abondance des méduses sur les côtes fréquentées par les nageurs ?).

S : 1 à 4. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=Irukandji (consulté le 3.07.2019).

SYN :
S :

RC : méduse