CG : nm
S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs259/fr/ (consulté le 11.05.2016) ; INSERM – http://www.inserm.fr/dossiers-d-information/parasite (consulté le 11.05.2016).
N : 1. XVIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin parasitus, du grec parasitos, « commensal », composé de para, « à côté de », et sitos, « blé, pain, nourriture ».
BIOL. Organisme qui vit et se développe au détriment de l’hôte sur lequel il s’est fixé.
2. En biologie, organisme qui ne peut se développer et persister qu’aux dépens d’un hôte vivant.
On distingue, très schématiquement, les ectoparasites, qui vivent à la surface du corps de l’hôte (de manière permanente ou temporaire) et les endoparasites, qui se développent à l’intérieur de l’organisme-hôte. Parmi ces derniers, on peut encore distinguer les parasites intracellulaires et extracellulaires.
Les parasites à développement intracellulaire (facultatif ou obligatoire) sont représentés par les virus, les rickettsies et les chlamydiae, certaines bactéries (mycobactéries, salmonelles, brucelles, légionelles, Listeria spp…), des levures et des protozoaires (leishmanies, Plasmodium spp., Cryptosporidium spp... ). La défense contre ces parasites fait appel aux lymphocytes T cytotoxiques et à la synthèse de cytokines (IL-12, interféron γ, TNFα).
Les parasites extracellulaires comprennent la plupart des bactéries et des levures, des protozoaires et tous les parasites métazoaires. Contre eux, les mécanismes de défense mettent principalement en jeu les phagocytes, le complément et les anticorps.
La notion de pathogénicité des parasites doit être nuancée; certains ne sont pas habituellement pathogènes; d’autres, opportunistes, se situent même à la limite du parasitisme et du saprophytisme.
3. Par analogie, en obstétrique, le terme désigne, au cours d’une grossesse gémellaire monozygote, un des jumeaux qui, privé de cœur ou avec un cœur rudimentaire, ne survit que sous l’aspect d’une masse informe aux dépens de l’autre qui lui envoie du sang par les vaisseaux placentaires.
4. Les parasites unicellulaires appelés également protozoaires possèdent une extension du cytoplasme (liquide principal de la cellule dans lequel baignent le noyau et les éléments constituant cette cellule) capable de constituer ce que l’on appelle des pseudopodes (ressemblant à des pieds) pour se déplacer. Le protozoaire unicellulaire le plus connu est l’amibe. Le trypanosome, qui possède des filaments mobiles appelés flagelles, est également constitué d’une seule cellule. C’est un protozoaire flagellé fusiforme, parasite du sang, agent de diverses maladies animales ou humaines. La maladie du sommeil est due à un trypanosome véhiculé par la mouche tsé-tsé.
5. L’homme se contamine par les parasites, et plus particulièrement les métazoaires, en mangeant les aliments. Ces parasites ont généralement la forme de kyste (dans une coque). On peut également être contaminé par l’intervention d’un insecte, qui va transmettre le parasite jusque dans le sang, par l’intermédiaire d’une piqûre, ou encore le déposer sur la peau.
6. La bilharzie est un ver du type plathelminthe trématode (genre Schistosoma) vivant en parasite dans les vaisseaux de divers organes (reins, vessie, foie, rate, etc…) et provoquant des hémorragies.
S : 1. DAF (consulté le 11.05.2016). 2 et 3. DAM – http://goo.gl/0ZgWTV (consulté le 11.05.2016). 4 à 6. http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/parasite (consulté le 11.05.2016).
SYN :
S :
RC : agent pathogène, antifongique, artémisinine, arthropode, bactérie, champignon, pathogène, pénicilline, protozoaire, virus