imagerie par résonance magnétique
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CG : nf

S : OMS – http://www.who.int/peh-emf/publications/facts/fs299/fr/ (consulté le 26.01.2016) ; http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irm-8096/ (consulté le 26.01.2016).

N : 1. Étym. lat. imago : image, représentation.
2. Application à l’imagerie du phénomène de résonance magnétique nucléaire des protons.
L’IRM consiste à appliquer la résonance sur les noyaux des atomes d’hydrogène dans un champ magnétique et à recueillir un signal lors du retour à l’état d’équilibre.
De nouvelles séquences de diffusion, de perfusion, FLAIR, etc., ont des indications précises selon la pathologie, de même que l’angio MR et les clichés avec injection de produit de contraste (gadolinium).
Contrindiquée chez les patients porteurs d’objets métalliques intracorporels (stimulateurs cardiaques, clips vasculaires, débris de métaux intra-oculaires…), l’IRM s’applique à tous les champs de la neurologie centrale, voire périphérique (tumeurs, pathologie radiculaire, notamment).
3. Cette méthode non effractive se pratique sans rayonnements ionisants, ni produits de contraste. Elle permet d’obtenir des contrastes très originaux et modulables entre les différents tissus de l’organisme, et entre les tissus sains et les tissus pathologiques. Elle reconstitue les images anatomiques en utilisant la propriété magnétique détectable des noyaux atomiques qui possèdent un nombre impair de protons ou de neutrons. Ces noyaux se comportent à la fois comme de petits aimants et comme de petits gyroscopes (spin nucléaire). Les images obtenues peuvent être en deux ou en trois dimensions, en temps réel, in vivo et in situ. Cette méthode d’imagerie étudie les structures intramoléculaires par analyse des phénomènes de résonance magnétique des atomes et des liaisons intermoléculaires. L’imagerie par résonance magnétique se subdivise en trois types, soit l’imagerie par résonance magnétique anatomique, l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et l’imagerie par résonance magnétique interventionnelle.
4. Termes déconseillés : imagerie par NMR, imagerie par résonance magnétique nucléaire, IRMN, imagerie RMN, IRMN.
Les syntagmes composés avec l’adjectif nucléaire ainsi que leurs formes abrégées composées avec N sont à éviter. En effet, la norme d’usage prescrite dans le monde médical et observée dans les principaux ouvrages lexicographiques ou spécialisés est d’omettre volontairement l’utilisation de cet adjectif afin de distinguer l’application de la résonance magnétique que l’on fait en médecine de ses applications en physique pure.
Le terme imagerie par NMR, formé de l’abréviation anglaise du terme nuclear magnetic resonance, est à éviter en français.
5. Le terme zeugmatographie vient du grec zeugma qui signifie « ce qui point ».
6. Dans le domaine médical, le terme « imagerie par résonance magnétique » est préféré à « imagerie par résonance magnétique nucléaire » à cause de la connotation négative du mot « nucléaire ».

S : 1 et 2. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=r%C3%A9sonance%20magn%C3%A9tique (consulté le 26.01.2016). 3 à 5. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8383254 (consulté le 26.01.2016). 6. TERMIUM PLUS (consulté le 26.01.2016).

SYN : IRM, tomographie à résonance magnétique, tomographie par résonance magnétique, zeugmatographie.

S : GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8383254 (consulté le 26.01.2016)

RC :