héroïne
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CG : nf

S : INSERM – https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/addictions (consulté le 23.06.2020) ; MASDF –  https://www.santepubliquefrance.fr/docs/16-reponses-sur-l-heroine (consulté le 23.06.2020).

N : 1. XVIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin heroine, du grec hêrôinê, « héroïne », féminin de hêrôs.
– Femme qui se distingue par la noblesse et l’élévation de ses sentiments, de sa conduite, qui témoigne par des actions d’éclat d’un courage hors du commun.
– Femme qui est le personnage principal d’un roman, d’une pièce de théâtre, d’un film, etc.
– Par extension. Femme qui, dans une aventure réelle, a le rôle principal.
XXe siècle. Probablement emprunté de l’allemand Heroin, mot formé sur le grec hêrôs, en raison de l’exaltation que produit cette drogue.
Chimie. Alcaloïde dérivé de la morphine, très toxique, se présentant sous la forme d’une poudre blanche, qui est utilisé comme médicament antalgique et euphorisant et qui peut être à l’origine d’une grave toxicomanie.
2.
Diacétylmorphine, dérivé semisynthétique de l’opium obtenu par acétylation de la morphine, doté de propriétés analgésiques et euphorisantes.
3. Sous forme de chlorhydrate, c’est une poudre blanche non utilisée en thérapeutique du fait des risques de toxicomanie qu’elle comporte.
4. Plus soluble et plus lipophile que la morphine, l’héroïne agit plus vite que celle-ci et à des doses moindres. L’effet antalgique est plus intense et de durée plus brève. Comme les autres opiacés, elle inhibe de nombreuses activités neuronales induites par des stimulus excitateurs. Elle entraîne une dépression respiratoire par atteinte directe des centres bulbaires, diminue les sécrétions digestives, augmente le tonus des voies biliaires et urinaires, ralentit le transit gastrointestinal provoque une hypotension artérielle et des syncopes. L’existence d’un myosis atteste d’une prise récente et en présence d’un coma, le myosis serré est très évocateur de cette étiologie. L’héroïne suscite une tolérance et une dépendance importante, psychologique et physique. L’administration intraveineuse provoque un « flash » qui s’atténue avec la tolérance et disparaît chez le sujet dépendant depuis plusieurs années. L’héroïne est aussi prisée ou fumée.
5. Les toxicomanes en recherchent les effets d’engourdissement, d’anxiolyse, de bien-être et d’euphorie.
6. L’héroïne a le même mode d’action que les autres morphiniques ; elle se fixe sur les récepteurs spécifiques, les récepteurs opiacés.
7. Nom de spécialité, passé dans le langage courant, d’un dérivé semi-synthétique de l’opium, doté de propriétés analgésique et euphorisante très marquées, qui n’est actuellement plus utilisé en thérapeutique en raison des risques graves de toxicomanie auxquels il expose.
8. ((Description chimique :)) chlorhydrate de diacétylmorphine.

S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9H0565 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9H0566 (consulté le 23.06.2020). 2 à 6. DAM –  (consulté le 23.06.2020). 7 et 8. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17024435 (consulté le 23.06.2020).

SYN : diacétylmorphine, diamorphine. (en fonction du contexte)

S : GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17024435 (consulté le 23.06.2020)

RC : addiction, drogue, fentanyl.